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31 janvier 2016

Un mois vers le zéro déchet

Le 1er janvier de cette année, nous avons garni notre poubelle d'un sac de 30 litres, et en même temps nous nous sommes lancés dans l'aventure zéro déchet, avec comme but d'atteindre un demi-sac par semaine d'ici fin 2016. Après le premier mois de cette expérience, c'est le moment de faire un premier bilan.


Résultat: en un mois nous avons atteint l'objectif que nous nous étions fixé pour toute l'année! Nous n'avons effectivement rempli que deux sacs-poubelles, soit un demi-sac par semaine. Que faut-il en conclure?
Ma première réflexion, c'est qu'il n'est apparemment pas très difficile de réduire de moitié les déchets qui finissent directement à la décharge. Nous y sommes parvenus en un mois en introduisant les changements suivants:

  • Remplacer les briques de lait par des bouteilles recyclables.
  • Acheter des yoghourts en bocaux de verre réutilisables (repris par la laiterie).
  • Acheter légumes, fruits, fromages et viande au marché, à la boucherie ou chez le fromager en apportant les contenants.
  • Recycler de manière plus disciplinée.
Ce qui est réjouissant, c'est que ces quatre mesures peuvent être mises en place par à peu près n'importe quel ménage. Ce qui est moins réjouissant, c'est que cela demande tout de même une prise de conscience assez importante (la preuve, nous n'y sommes arrivés qu'en 2016...).

Ma deuxième réflexion, c'est que ces deux sacs-poubelle du mois de janvier ne tiennent pas compte de plusieurs facteurs:
  • Tout ce qui finit au recyclage et qui n'est qu'une autre forme de déchet.
  • Janvier n'est certainement pas le mois où nous consommons le plus: pas de fêtes, pas d'anniversaire, pas de vacances, peu d'invités.
  • Il est réducteur de ne prendre en considération que les seuls sacs-poubelles pour mesure l'impact de notre consommation sur la production de déchets. En effet, tous les biens qui nous appartiennent (meubles, livres, voiture, habits, skis, vélos, chaussures, maison, jardin) finiront eux aussi un jour au mieux au recyclage, au pire à la décharge, sans jamais avoir un impact sur le nombre de sacs-poubelle. 
  • Il ne faut pas oublier tous les déchets que nous produisons et qui finissent dans d'autres poubelles que les nôtres. Qu'en est-il des capsules de café consommés au bureau? De l'emballage en plastique du sandwich de midi? De la barquette en sagex du repas chez le chinois du coin?
Ma troisième réflexion, c'est qu'une telle expérience ne fonctionne que si toute la famille y participe. Du coup, il faut prendre le temps de se mettre d'accord sur les nouvelles habitudes à prendre, de laisser le temps à tous les membres de la famille de prendre ces nouvelles habitudes avant d'en introduire des nouvelles. Pour l'instant, les enfants y voient un jeu, un défi, et participent volontiers. Mon mari également. Reste la femme de ménage, qui devra s'habituer à nettoyer les vitres sans papier-ménage et la salle-de-bain avec un seul produit...

Ma dernière réflexion, c'est que réduire ses déchets, ce n'est pas seulement réduire ses déchets, mais repenser tout son mode de consommation et de vie. On a donc encore de quoi faire pour les onze mois qui viennent...

10 commentaires:

  1. Bravo !
    joli challenge qui mine de rien compte et amène beaucoup de satisfaction !
    Je n'ai pas réussi à en arriver là ! J'ai toujours ces briques de lait qui encombrent mon bac de recyclage et je n'arrive pas à trouver d'alternative là où je suis.
    Pour le reste j'aimerais bien passer au compost ce qui réduirait à nouveau pas mal le poids des déchets mais en appart c'est vrai que cela s'avère un peu compliqué.
    Bon dimanche.

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    1. Alors pour le compost en appart, il y a le lombricomposteur, c'est sympa, en bonus on a des animaux de compagnie ;-) . Chez nous, on peut amener le compost à la déchetterie (tri sélectif) en même temps que le verre, le pet ou l'alu, mais du coup il faut y aller toutes les semaines.

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  2. Cool ! Nous on est arrivé à diminuer notre production de déchets... mais pas assez à mon goût... ce n'est pas moi qui fait les courses et j'avoue que les choix du barbare me laisse parfois dubitative... par contre, nous consommons différemment (plus de restes, moins d'achats "compulsifs"...)
    Et j'en suis au même point de réflexion niveau déchets produits à l'extérieur et notamment au boulot...
    Bonne continuation !!

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    1. Merci beaucoup! Je constate qu'on n'est pas les seuls à nous préoccuper de notre poubelle, et c'est tant mieux! Tôt ou tard j'écrirai un Billet sur les repas à l'extérieur sans déchets, mais il faut que je teste differentes variantes d'abord ;-)

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  3. Bravo pour vos efforts ! Ce n'est de loin pas aussi facile que ça en a l'air ! Comme je l'ai déjà plusieurs fois dis, nous ne sommes de loin pas encore aussi efficaces que votre famille, mais je ne renonce pas à l'idée d'adopter une vie presque zéro déchets lorsque je vivrai seule. Je fais déjà des efforts dans tous les domaines mais pour un domaine, je galère, peut-être en feras-tu un article, qui sait : les soins quotidiens à la salle de bain (shampoings, savons, ouate, papier toilette, etc...) :) En tout cas bonne continuation et surtout, continue de partager cette aventure avec nous !

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    1. Oui, la salle de bain, pas facile! Les rondelles d'ouate, ça passe encore, mais les brosses à dent, shampoings et autres produits, c'est plus difficile. J'ai déjà trouvé de supers savons 100% bio-naturels-sans emballage pour remplacer le produit de douche en flacon, j'ai aussi découvert qu'il n'y avait pas besoin de mousse pour se raser les jambes (ledit super savon fait très bien l'affaire). Mais remplacer le dentifrice par du bicarbonate de soude comme j'ai pu le lire? Je n'ai pas encore essayé!

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    2. Merci beaucoup pour ta réponse ! J'ai effectivement déjà entendu parler de ces savons sans emballage pour remplacer le shampoing liquide. Faut que je fasse 2-3 recherches. Pour le visage, je fais mon propre mélange à base d'huile et d'argile... mais tôt ou tard, la bouteille et le sachet de l'argile seront vides eux aussi :( vraiment pas facile ce défi 0 déchets !

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    3. Alors, si jamais, il y a une nouvelle boutique de savons faits maison à la Grand-Rue à Fribourg http://www.lasavonnerieduverger.com/ ), et un des savons est explicitement prévu pour se laver les cheveux avec. Je l'ai acheté ce matin, et me réjouis de le tester!

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  4. J'approuve totalement ! Mon expérience a été similaire. Pour arriver vraiment au zéro-déchet (ou presque), il faut des mois et des mois (notamment pou aller plus loin, comme pour supprimer le plastique de ma vie quotidienne), mais je suis ravie du résultat. Je t'encourage toi et ta famille dans cette jolie transition d'habitudes et de mode de vie ;)

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    1. Effectivement, tout au début, je pensais que ce serait l'histoire de quelques semaines. Mais vu les résultats pourtant encourageants, et cet qui reste encore à faire, on va se laisser le temps de trouver les solutions qui nous conviennent et qui sont viables à long terme. Comme nous travaillons les deux beaucoup, qu'on a des enfants et des loisirs, pas question de tout faire maison. Et ce qui rend les choses plus difficiles, c'est que pour l'instant les boutiques de vente en vrac ne sont pas légion en Suisse (il n'y en a qu'une à Genève, et on n'y habite pas...), mais je suppose que c'est une question de temps...

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